Cité du livre Les Assassins de Kennedy. On trouve ces mots, avec de légères variations, dans un endroit différent du livre selon l’édition:
Édition européenne, mai 1964
Ces mots concluent la préface:
“Que chaque citoyen possédant un renseignement–même s’il apparaît à ses yeux négligeable–n’hésite pas à le rapporter aux enquêteurs commis par notre nouveau Président. Pour dissiper les ombres, il faut de nombreuses chandelles. Ne reculons pas devant la vérité. Les assassins de Kennedy sont moins puissants que ceux qui veulent voir se continuer la politique inaugurée par lui. S’ils ne l’étaient pas, ils n’auraient pas besoin maintenant de cacher leur crime. Lorsqu’ils auront été identifiés, ils se trouveront sans force pour nous nuire.
“Car ce n’est pas la lumière que nous devons craindre, mais les ténèbres.”
Thomas G. Buchanan en mai 1964 dans Les Assassins de Kennedy
Édition américaine, novembre 1964
Le livre fut révisé pour l’édition américaine, pour y inclure, entre autres changements, un commentaire sur le Rapport Warren, qui venait de sortir quelques semaines auparavant. Cette révision ne fut pas publiée en traduction. Voici, cependant, comment on traduirait le nouveau contexte de la phrase citée, qui se trouve, dans cette édition, tout à la fin du livre:
“Ce n’est pas non plus un signe de faiblesse d’être capable de dire la vérité. […] Car nous ne sommes pas déshonorés, en tant que nation, par nos tentatives de trouver les meurtriers parmi nous, mais par nos tentatives de les cacher.
“Ce n’est pas la lumière que nous devons craindre; ce sont les ténèbres.”
Thomas G. Buchanan en novembre 1964 dans l’édition américaine, Who Killed Kennedy?
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